Jeux de Minc, jeux de vilain

«J’ai envie d’exploser un peu. Ce Pape allemand, parler comme il a parlé? En Français?» Face au micro de France inter, mercredi  25 août, le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, Alain Minc s’est emporté à l’encontre de Benoît XVI. Au moment où l’Eglise catholique française dénonçait les renvois massifs de Roms dans leurs pays, le Pape a déclaré: «Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C’est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue.» Voilà la phrase exprimée dans un Français parfait qui a mis hors de lui M. Alain Minc, conseiller politique proche de Sarkozy, économiste (raté?) et dirigeant d’entreprise. Selon lui, le Pape Benoît XVI n’avait pas à s’exprimer ainsi, faisant allusion aux renvois par l’Etat Français de groupes de Roms dans leurs pays d’origines en août dernier. Si Benoît XVI ne...Read More >

Murakami à Versailles : le dialogue des modernités

Pour la troisième année consécutive, le château de Versailles accueille un artiste contemporain. Après Jeff Koons en 2008 dans les grands appartements et Xavier Veilhan en 2009 dans la cour royale, c’est au tour de l’artiste japonais Takashi Murakami d’investir les lieux avec vingt-deux œuvres, dont onze spécialement créées pour l’événement. Pris en charge en 1993 par le galeriste parisien Emmanuel Perrotin, Murakami est devenu en l’espace de vingt ans l’un des artistes les plus cotés au monde. Cependant, sa présence à Versailles ne fait pas l’unanimité : au-delà de la pertinence du choix de l’œuvre pop d’inspiration manga dans un haut lieu de l’histoire de France, l’exposition est source d’une réflexion plus large sur l’art contemporain, le travail de l’artiste et, de façon générale, sur l’appréhension du cours de l’Histoire.

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