Stagiaire, le mauvais exemple des Institutions Européennes

Etre stagiaire est devenu un statut à part entière. Les diplômés du niveau Master effectuent généralement un à deux ans de stage tout au long de leur cursus sans rémunération, sans cotisation retraite, chômage ou assurance maladie. Malgré la charte signée par le Parlement européen en 2010, les conditions de travail pour l’ensemble des stagiaires des Institutions Européennes n’ont toujours pas évolué. La non-rémunération des stages, comme il est d’usage dans de nombreux organes européens, dénigre la valeur du travail. Tout d’abord, le modèle que l’on souhaite transmettre aux générations futures est dévoyé. Une société qui ne reconnait pas qu’un travail mérite salaire bafoue des acquis élémentaires du droit et du contrat social. De plus, dans le cas de stage de plus de trois mois, l’étudiant finit par travailler en autonomie. La rémunération est une reconnaissance de cette compétence ainsi que de l’apport qu’il réalise au sein de son service. Donner un poids financier au stage Ensuite, donner un poids...Read More >

Le service civique: nouvel Eldorado d’une jeunesse au chômage ?

On entend beaucoup parler de la possibilité pour les jeunes de pouvoir s’engager auprès d’une cause d’intérêt général grâce au service civique. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’un tel dispositif ? Tentative de réponse avec cette enquête. Le service civique est un nouveau dispositif préparé par Martin Hirsch alors Haut commissaire à la jeunesse en 2010. Son objectif est de mobiliser les jeunes de 16 à 25 ans en faveur d’une mission relevant de l’intérêt général tout en leur proposant de découvrir la vie active. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un contrat de travail, mais d’un volontariat auprès d’une association, d’une collectivité territoriale, d’une fondation ou encore d’un syndicat. La structure qui accueille le volontaire y trouve de nombreux avantages. Elle a à sa disposition un jeune motivé qui travaille sur une période de 6 à 12 mois, d’une durée hebdomadaire de 24 heures à 35 heures, et cela pour un coût...Read More >

La guerre contre les stupéfiants est elle perdue d’avance ?

« Un monde sans drogue est possible » déclarait en 1998 le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à l’occasion de la session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Lors de cette grand-messe, les pays membres des Nations unies se donnèrent dix ans,  pour éradiquer la culture et la demande de drogues illicites mondiales. La semaine dernière, le gouvernement Californien  a annoncé qu’il proposera un référendum avant la fin de l’année 2010 pour  la légalisation, le contrôle et la taxation d’une des drogues les plus consommées : La marijuana. Une guerre inefficace contre le trafic et la consommation de stupéfiants Ce paradoxe entre ces deux évènements montre l’inefficacité évidente de la guerre mondiale faite à la drogue depuis des années et qui ne cesse d’empirer depuis le début de notre siècle. D’une part la demande de drogues n’a cessé de croitre en dépit de quelques stabilisations au cours des dernières années. Le Bureau des Nations unies sur la drogue...Read More >